La pâque dans l'ancienne alliance
La pâque a commencé avec le peuple juif lorsqu’ils étaient esclaves dans le pays d’Egypte. Dans cet esclave, cette souffrance, ils ont criés à Dieu pour être délivré. C’est alors que Dieu leur envoya un libérateur : le prophète Moise. L'Eternel dit [à Moise] dans Exode 3/7-8 : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. 8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays. Mais avant de libérer son peuple, Dieu a voulu d’abord exercer un jugement contre l’Egypte et contre ses faux dieux.
Lisons un Extrait d’Exode 12/1-13 : « 1 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Egypte […]3 Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison {…] 5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. […] et toute l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs. […]7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. {…] C'est la Pâque de l'Eternel. 12 Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Egypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Egypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Egypte. […] 13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Egypte. »
Le mot « Pâque » veut dire « passer outre, passer par-dessus, épargner », car l’ange de la mort est passé par-dessus les maisons des hébreux lors du jugement, il les épargné. La pâque est donc d’abord une grâce qui permet d’épargner le peuple de Dieu d’un jugement qui frappe les autres.
La pâque a nécessité un envoyé de Dieu, un libérateur. La pâque a préservé le peuple de Dieu du jugement qui devait frapper leur pays de servitude. En effet, les israélites devaient restés dans leurs maisons qui étaient couverts du sang de l’agneau. C’est à cause de la vue du sang que l’ange de la mort ne les frappait pas. Sans le sang, même les israélites seraient frappés. « Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise » dit l’Eternel dans Exode 12/13. Ensuite la pâque a permis de frapper les puissances des ténèbres qui régnaient sur l’Egypte afin de libérer le peuple de Dieu. Cette libération les a enfin conduits à sortir de ce pays de servitude, d’esclavage pour se diriger vers un bon pays. Amen !
La pâque dans la nouvelle alliance
Colossiens 2/17 nous avertit que les choses de l’ancienne alliance n’étaient que l’ombre des choses à venir, une sorte de préfiguration de ce qui devait venir. La pâque de l’ancienne alliance faite avec les hébreux était donc une figure, une ombre de la vraie paque qui venait. Et cette paque est venue.
Ainsi comme dans l’ancienne paque un agneau mâle, sans défaut avait été immolé, de même dans la nouvelle pâque, il nous écrit dans 1 corinthiens 5/7 : Christ, notre Pâque, a été immolé. Le prophète Esaie dit de Jésus dans Esaie 53/7 qu’il est Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent
Ainsi comme la paque ancienne a nécessité un libérateur, Moise, la paque nouvelle a nécessité un libérateur qui est Jésus, selon qu’il est écrit dans Romains 11/23 : « Le libérateur viendra de Sion ». Sion est la montagne sainte de Dieu. Moise s’est présenté à Dieu sur la montagne d’Horeb pour être envoyé vers son peuple (Exode 3/1), le libérateur dont nous parlons maintenant vient du ciel (Jean 3/13). David prophétisera dans le Psaumes 2/6 en disant de la part de l’Eternel: » C'est moi qui ai oint mon roi Sur Sion, ma montagne sainte ! ».
Comme La pâque ancienne avait permi d’exercer un jugement contre les dieux d’Egypte, de même la paque nouvelle a permis d’exercer un jugement contre le prince du monde des ténèbres, contre les dominations et les autorités de ce monde de ténèbres. Dans Jean 9/39 : Je suis venu dans ce monde pour un jugement. Dans Jean 12/31 il dit : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Dans Jean 16/11 il leur dit : le prince de ce monde est jugé. Ce jugement a bel et bien eu lieu et le prince de ce monde Satan a été condamné. Colossiens 2/15 dit que Jésus a dépouillé les dominations et les autorités [du monde des ténèbres], et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. C’est par le sacrifice de Christ, notre paques que le monde des ténèbres et son prince, ainsi que ses dominations et ses autorités ont été jugés et livrés en spectacle. Amen
Comme le sang de la paque ancienne a permis de préserver le peuple de Dieu du jugement, de même le sang de la paque nouvelle nous a permis d’être épargnés du jugement. Romains 3/10 dit : Il n'y a point de juste, Pas même un seul. Aucun de nous ne peut être épargné du jugement de Dieu par sa propre justice. Nous avons donc besoin d’être pardonnés, d’être réconciliés avec Dieu. Or il est écrit dans Hébreux 9/22 que : sans effusion de sang il n'y a pas de pardon. Il faut donc que du sang soit versé, et qu’à cause de ce sang nous soyons justifiés devant Dieu pour échapper à son jugement à sa colère. Romains 5/9 dit : maintenant que nous sommes justifiés par le sang [de Christ], nous serons sauvés par lui de la colère [de Dieu]. Amen
Comme la paque ancienne a permis la libération du peuple de Dieu d’Egypte pour les emmener dans un bon pays qui est Canaan, de même la paque nouvelle a permis la libération du peuple de Dieu du monde des ténèbres pour les emmener dans le bon pays qui est le Royaume des cieux. Colossiens 1/13 dit que Jésus nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour.
Quel avenir après la pâque?
Nous lisons ceci dans Exode 13/17-18 : « Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche; car Dieu dit : Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Egypte. 18 Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert »
Dieu a fait sortir son peuple du pays d’Egypte pour leur faire mener une guerre, un combat qui leur permettra d’hériter de la terre promise. Après la pâque, après la sortie d’Egypte, après la sortie du monde des ténèbres, c’est le combat, un combat pour hériter de la promesse. Pour le peuple hébreu, ce combat était pour hériter de la terre de Canaan qui leur a été promise. Quant à nous qui avons suivi Jésus, le Christ, quelle promesse Dieu nous a-t-il faite ? 1 Jean 2/25 dit : « Et la promesse qu'il nous a faite, c'est la vie éternelle ». 1 Timothée 6/12 nous réponds en disant : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé ». Donc nous devons combattre le combat de la foi. C’est par la foi que nous saisissons la promesse de la vie éternelle. Ce combat nous est décrit par l’apôtre Paul dans Philippiens 3/8-14 : « (il dit) tout ce en quoi je pourrais me confier, je le considère comme une perte à cause de ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur.(...) 10 C'est ainsi que je pourrai connaître le Christ, c'est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort, 11 afin de parvenir, quoi qu'il arrive, à la résurrection d'entre les morts. 12 Non, certes, je ne suis pas encore parvenu au but, je n'ai pas atteint la perfection, mais je continue à courir pour tâcher de saisir le prix. (...) 14 je poursuis ma course vers le but pour remporter le prix attaché à l'appel que Dieu nous a adressé du haut du ciel dans l'union avec Jésus-Christ. »
Vous avez été appelés à courir une course, à combattre un combat, celui de la foi, afin de saisir la vie éternelle à laquelle vous avez été appelés. Comme le peuple hébreu devait combattre pour entrer en Canaan, nous devons combattre le combat de la foi pour saisir cette vie éternelle. Or, la vie éternelle c’est la connaissance de Christ et du père selon Jean 17/3. La vie éternelle ce n’est pas une vie longue et sans fin, bien-aimés ! Celui qui a saisi la vie éternelle, c’est celui qui a pu parvenir à la connaissance de Christ, c’est celui qui a pu saisir Christ ! C’est là et seulement là que vous aurez remportés le prix de la vocation céleste.
Que cela soit notre partage au nom de Jésus! Amen!